Blog SNPTES de l'académie de Grenoble

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Lettre ouverte aux membres du conseil d'administration de l'Université Grenoble Alpes

Le 13 avril 2017

Cher.e.s collègues, cher.e.s administrateurs.trices,

Vous devez vous prononcer demain, vendredi 14 avril 2017, sur les conditions de retour à l’équilibre budgétaire.

En tant que représentants du personnel, nous avons demandé l’inscription de ce point à l’ordre du jour du comité technique du 13 avril, conformément aux dispositions de l’art 34 du décret 2011-184 modifié fixant ses attributions :

"Les comités techniques sont consultés, sur les questions et projets de textes relatifs :

1° A l'organisation et au fonctionnement des administrations, établissements ou services ;

2° A la gestion prévisionnelle des effectifs, des emplois et des compétences ;

…"

Le comité technique de notre université doit être consulté, pour avis, sur les conditions du retour à l’équilibre, préalablement à toute décision du conseil d' administration. Cet avis doit pouvoir contribuer à éclairer votre décision.

La présidente a refusé de donner suite à notre demande, au mépris des prérogatives de ce comité.

Nous avons, en séance, proposé la tenue d’un comité technique exceptionnel avant la prise de décision du conseil d'administration ; cette proposition a été, de nouveau, refusée.

 

En signe de protestation, l’ensemble des élus a quitté la séance.

 

Dans le respect des prérogatives du comité technique, nous vous demandons solennellement de ne pas vous prononcer sur ce point.

 

 

Les élus du Comité Technique unanimes.  SNPTES,  CFDT,  CGT, FSU,  FO et  UNSA

 

La présidence a défini une répartition des grandes masses sur lesquelles les économies sont prévues : 65% de l’effort porte sur la formation et la recherche. Cette répartition a été transmise et actée par Madame le recteur :

- diminution de la masse salariale à hauteur de 9 664 K€ soit près d’une centaine de postes gelés ;

- diminution du fonctionnement à hauteur de 3 680 K€ (économie sur les maquettes de formation notamment)

Cette répartition des « économies » a un impact direct sur les emplois, l’organisation et le fonctionnement de l’université, et donc sur le potentiel scientifique et l’offre de formation.

Ces décisions n’ont pas fait l’objet de débat et d’avis des instances élues : aucun scénario alternatif n’a été envisagé et débattu par la communauté.

Ce n’est qu’à partir d’un état des lieux partagé que l’on pourra se prononcer.